Publié dans Politique

Hausse du prix du carburant et inflation - Jean Nirina Rafanomezantsoa appelle au « firaisankina »

Publié le jeudi, 07 juillet 2022


La hausse imminente du prix du carburant au niveau local constitue le sujet principal de discussion, ces derniers temps. Après le sociologue, Paul Rabary mercredi, hier ce fut au tour de Jean Nirina Rafanomezantsoa de s’exprimer sur ce sujet brûlant au cours d’une conférence de presse aux 67ha. Pour lui, la hausse du prix du carburant est inévitable.
Elle est inévitable dans le contexte actuel de mondialisation. Le HAFARI Malagasy espère que les dirigeants actuels luttent pour les intérêts supérieurs de la population. Le conférencier indique que tout trouble dans le pays ne ferait qu’empirer la situation, appelant ainsi au « firaisankina » pour faire face à la situation difficile qui s’en vient.
Dans le franc-parler qui est le sien, il répond à certains partisans de l’Opposition qui insistent sur la nécessité d’appliquer la vérité des prix. Jean Nirina Rafanomezantsoa, dit également Jean Nirina Hafari du nom de l’association qu’il dirige, y voit un « calcul politique », qu’il dénonce par ailleurs. Pour lui, il s’agit ni plus ni moins que d’une stratégie visant à ouvrir la voie à une explosion sociale dans le pays.
Le leader du HAFARI condamne l’attitude de ces personnes qui voient du profit dans le malheur des autres. Et lui de souligner en effet que la hausse du prix des carburants impliquera également une inflation importante. « S’il y a une explosion sociale, la population déjà vulnérable paiera en premier lieu les pots cassés », explique-t-il. Et de rajouter : « Personne ne fera de miracle. Les politiciens qui promettent d’infléchir la courbe de l’inflation ne pensent qu’à eux-mêmes ».
Jean Nirina Rafanomezantsoa appelle ainsi la population à ne pas céder à la provocation et à se focaliser sur l’essentiel, notamment la production. Il souligne qu’aucun dirigeant ne souhaite faire du mal consciemment à sa population.
Recueillis par L.A.




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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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